Code d’éthique Marion Chatel-Chaix
L’éthique défini pour moi la relation : celle que j’entretiens avec moi-même, avec les autres, avec le monde. Un équilibre presque parfait où tout est lié et en harmonie. Là où rien ne créé, rien ne se perd, tout se transforme, presque comme par magie.
1. Le sens comme boussole
Je cherche à insuffler du sens à ce que je fais. Le sens n’est pas un dogme, mais une direction.
Je crois à une recherche vivante, mouvante, qui questionne sans enfermer.
Mon expérience m’a appris à me méfier des vérités figées : je préfère les chemins qui se tracent en marchant.
2. Créer avec ce qui est
Je travaille avec ce qui existe déjà — matières, récits, territoires, savoir-faire.
La contrainte nourrit ma créativité, la réalité inspire mes gestes.
Je crois en une création — et une économie — circulaire : rien ne se crée, tout se transforme.
Imaginer de nouvelles manières d’habiter le monde, c’est aussi une façon de prendre soin.
3. Travailler en conscience
Je choisis mes projets, mes collaborations et mes matériaux avec attention.
Je privilégie les relations respectueuses, l’écoute, la réciprocité.
Je refuse les logiques d’exploitation, de superficialité ou de surproduction.
4. Transmettre, toujours
Créer, c’est relier. Raconter. Faire circuler.
J’ouvre volontiers les coulisses : les processus, les doutes, les trouvailles.
Je crois à l’intelligence collective et à la co-création. Transmettre, c’est continuer le geste.
5. Assumer la complexité
Je me donne le droit d’évoluer, de me contredire, de changer d’avis.
Je préfère la nuance à la pureté, le mélange à l’uniformité.
Je reste curieuse, critique et à l’écoute du vivant.
Créer l’harmonie, c’est trouver un équilibre juste — même s’il est toujours en mouvement.
6. Art ou design ?
Élevée entre trois massifs — art plastique, artisanat, arts appliqués — je tisse ma toile sur les lignes de crête de ces 3 disciplines, sans vouloir faire un choix, les unes nourrissant les autres.
La création est d’utilité publique. Elle incarne la liberté d’imaginer, de faire, de faire bouger les lignes. En design ou en art, je crée des ressentis, des émotions, des sensations.
Émouvoir. S’émouvoir. Ensemble. Autour d’une création commune.
À la manière des pâtes al dente — ce juste moment entre science et ressenti — mon travail cherche à être en phase avec l’époque.
7. Vendre, un acte intime
Vendre mes créations, c’est offrir une part de ce que mon âme a produit.
Acheter une de mes création, est un acte politique : faire vivre une artiste femme en 2025.
Vous devenez ambassadeur·rice de mon rapport à la matière, au sensible, à la beauté.
Mon imaginaire est ma valeur ajoutée. Mes créations ont de la valeur.
Ensemble, détournons les mots de Coco Chanel sans les contrefaire :
Achetez mes idées, j’en aurai d’autres !